CONFIDENCE reçoit Titi, Ndèye Fatou Tine, son nom à l’état civil. Familièrement appelée “la lionne” de la musique sénégalaise, son passage difficile et mouvementé en Guinée Cnackry a, semble-t-il forgé le caractère de la chanteuse issue d’une famille très religieuse.
Comme, le dit si bien la présentatrice Mame Coumba DIA, celle que l’on appelle affectueusement Titi est, une valeur sûre de la musique sénégalaise qui a fini d’inscrire son nom au panthéon des ténors de cette musique bien de chez nous.
Professionnelle jusqu’au bout des ongles, leader née, intelligente et modeste Titi ne laisse personne indifférente. `

Mariée très tôt, vers l’âge de 15 ans l’artiste a connu une vie rangée entre la demeure familiale et le domicile conjugal. Elle a fréquenté l’école française jusqu’au niveau du Cours moyen deuxième année (CM2), la classe de ceux qui ont compris commence disent si bien les lutteurs (Classe nandité yi). Ouf ! L’art est passé par là puisqu’il a fallu choisir.
Artiste hors norme elle aussi flirté avec le théâtre et s’est très tôt intéressé à la mode mais a dû faire face à un père taillé Cheikh et Imam de surcroît Titi a toujours eut le virus de l’art dans la peau.
Ayant voulu se faire produire sans succès, la future diva va poser ses valises en Guinée où elle a voulou faire valoir ses talents de cuisinière et de coiffeuse. Mais la musique prendra le dessus. D’ailleurs, l’artiste, avec philosophie, préfère ne pas se rémémorer ces moments de galère. Une véritable leçon de vie: toujours prendre les choses du bon côté.
Malgré les aléas,inhrants au métier d’artiste, Titi et ses musiciens feront face avec le génie qui est le leur.
La venue de Youssou NDOUR va bouleverser ses plans car il lui demande de faire ses valises et de rentrer au bercail, une sorte de “retour au pays natal” pour parler comme Césaire.
Très contente de son come back au Sénégal, car, dit-elle, il n’y a pas,de meilleur place que chez soi, Titi va vite se rendre de la dure réalité dans le;monde du show bizz sénégalais;
Sa rupture avec,Prince art l’a beaucoup marquée. Mais elle va se battre pour sauvegarder son ménage et subvenir aux besoins de sa famille.

Titi déclare sans sourciller qu’elle aime tous ces albums mais accorde une mention spéciale aux chansons dédiées au Prophète Mohamed et se remet à la volonté de Dieu.
Fidèle en amitié Titi croit fermement que l’amitié doit être sincère dans la joie comme dans la tristesse.
Son abscence de la scène musicale s’explique par le souci de présenter des produits de qualité.
Titi qui dit être très proche du roi du mbalkh et de son frère mais avec pudeur refuse habilement de parler de son premier cachet. Mieux, elle ne met pas l’argent en avant et ne négocie pas ses cachets.
Relation avec sa mère
Titi adore sa maman, elle est la source de son bonheur, son soutien de tous les jours bref, elle est son monde. Elle lui a appris le sens du partage.
Selon Titi, elle compte se relancer avvec un nouveau style, genre hip hop qui va de pair avec son accoutrement sur le plateau. A l’entendre parler on sent une joie de vivre certaine chez l’artiste qui prend les choses comme elle viennent avec une simplicité déconcertante.
Pacifiste dans l’âme, Titi abbhorre la politique car elle déclare qu’elle est sourcede dissenssion. Ce qui lui importe avant tout c’est la paix.
La lionne de la musique sénégalaise dit tirer son inspriration de partout et affirme par ailleurs qu’elle a improvisé beaucoup de ses chansons.
Âme sensible, Titi avoue pleurer faciliment tant elle est émotive.

Sa relation particulière avec Youssou NDOUR explique son retour au label “Prince Arts”. Titi explique de façon simple et clair sont attachement au roi du mbalahkh.
Très attachée à la religion musulmane, l’artiste n’est pas contre la polygamie mais fait remarquer qu’elle est souvent source de conflits entre co-épouses. Pour finir elle sert un cours magistral aux dames pour conserver leur homme.
Une belle émission, une belle vidéo dans un cadre chalereux que nous vous recommandons vivement, vous allez aimer la complicité entre l’animatrice et son invitée.
Qu’en pensez-vous?
