“Confidence” reçoit dans ce numéro la star de la musique sénégalaise, fils du défunt et ex crooner Thione Balago Seck.

Wally Balago Seck, surnommé “le chanteur du peuple”, “le golden boy de la musique sénégalaise” est devenu, l’espace d’un moment incontournable sur la scène musicale sénégalaise et internationale. Ses dread locks tiennent plus d’un feeling de l’artiste que dans le but d’adopter le style Baye Fall.
L’artiste a eu une enfance plutôt normale et calme. Fréquentant l’école française en même temps que celle coranique. Même s’il dit que son parcours fut ponctué par des absences répétées. En classe de 4ème au lycée Lamine Guèye, Waly ne se souvient plus du nombre de fois qu’il a fait l’école buissonnière. Dénoncé par sa grande sœur, Waly va être sévèrement corrigé par son père sous le regard approbateur de sa mère. C’est avec un air grave qu’il déconseille à la jeune génération de suivre son exemple car conscient de sa faute.
L’homme qui dit faire attention aux habits qu’il porte car étant au devant de la scène avoue qu’il a toujours été un adepte de la sape depuis son jeune âge.
Les rumeurs, il n’en a que faire, il préfère s’en remettre à Dieu. Conscient que sa notoriété attire les gens tout comme les ragots, il préfère se concentrer sur l’essentiel que de les écouter.
Il existe beaucoup de similitudes entre la vie de Waly et de son défunt père. Tout d’abord ils ont commencé tout jeunes à fredonner des chansons contre l’avis de leur père, ensuite tous deux ont connu leur première scène le jour du mariage de leur sœur aînée. C’est pourquoi l’artiste refuse de parler de hasard entre son père et lui. S’il sait qu’il sera difficile d’être le garant du legs paternel, Waly fera de son mieux assurer la continuité car, que tout le monde se le tienne pour dit, il est le digne fils de son père. Il reste décidé malgré les difficultés qui ne manqueront pas d’apparaître sur son chemin.
Le jeune Waly entretient d’excellentes relations avec ses oncles Mapenda et Kéba tout comme ses relations sont au beau fixe avec ses cousins. Il en veut pour preuve que c’est lui qui les a amenés à Marène et qu’il a beaucoup contribué à ce que le grand public découvre les Faramarènes” d’où le nom de son label.

Il pense tout de même que côté musical, il a un genre unique donc pas tout à fait pareil à celui de ses oncles et cousins.
Waly Balago se décrit comme simple modeste a beaucoup d’amour pour sa mère qui est une référence pour lui. Il adore aussi son épouse Sokhna qu’il qualifie de femme battante.
En ce qui concerne la polygamie, Waly pense que chaque religion a ses préceptes aux adpetes de ces religions de les respecter, l’essentiel étant qu’ils aient les moyens de subvenir aux besoins de leurs familles s’ils optent pour la polygamie. Il refuse par contre de dire s’il sera polygame ou pas. Motus et bouche cousue, on lui aurait interdit d’en parler. Il refuse aussi de parler de sa conception du couple, du mariage et de l’amour. Mame Coumba Dia, avec tout son tact, a eu toutes les peines du monde à lui tirer les verres du nez.
Son plus grand regret est de n’avoir pas donné toute sa fortune à son père de son vivant; il aurait tant souhaité être le premier à lui offrir son premier milliard, déclare-t-il.
Avant le rappel à Dieu de son père, Waly grouillait de projets désormais il préfère les réaliser mais en sourdine, ni vu ni connu car, pense-t-il, la gloire attire plus de gens autour de toi et augmente les possibilités de ragots. Il semble confirmer l’adage qui dit que “pour vivre heureux, il faut vivre caché”.
Waly dit qu’il est apolitique, il n’a pas voté lors du dernier référendum. Cependant les récurrents accidents de la circulation le mettent hors de lui. Il demande plus de vigilance de la part des forces de défense et de sécurité mais aussi aux personnes chargées de délivrer les visites techniques qui permettent à un véhicule de circuler sans oublier les chauffeurs à qui il adjoint de devenir plus responsables. Lui vient en mémoire son altercation avec un gendarme qui l’avait immobilisé pendant presque 2 heures de temps sans raison apparente. Avec le recul, il regrette sa réaction
Waly estime que la réussite est un don de Dieu et que c’est un état d’esprit. Il encourage en ce sens le jeune VJ, qui a réussi la prouesse de remplir le Grand Théâtre lors de sa première, à poursuivre l’aventure et à aller de l’avant car tout vient de Dieu.

L’homme déclare qu’il ne prend jamais de vacances (il préfère entrer en studio) ou se rendre à la Mecque ou à Fez au Maroc.
En parlant de la musique sénégalaise, il pense qu’elle progresse et que, eux, de la jeune génération en apportant leur pierre à son édification ne font que perpétuer cet héritage de la part de leurs aînés dont son père.
S’il a longtemps hésité entre le football et la musique, le destin l’a finalement rattrapé car malgré son premier contrat professionnel en Italie il est revenu à la musique.
Enfin, Waly est fier d’être numéro sur les réseaux sociaux (itunes, instagram) et sa chaîne youtube gérée par ses hommes de l’ombre qui l’ont très tôt convaincu de l’importance du digital.
Pour clore, il rend grâce à Dieu pour tout son parcours, ses succès mais ne refuse de dire s’il est millionnaire ou milliardaire.
Sacré Waly, il aura donné du fil à retordre à Mame Coumba DIA qui, pourtant n’en est pas à son premier invité/
