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La politique autrement 

Cette nouvelle génération est très consciente de son poids et comprend les enjeux et défis de ce monde.

La mondialisation doit être une réalité et non un slogan, la majorité de nos ressources sont exploitées par des étrangers d’où notre économie extravertie. L’Afrique se distingue comme la région du monde la plus touchée en termes de paupérisation croissante (taux de ménages pauvres): le taux de pauvreté en 2021 (à 1,90 $ en parité de pouvoir d’achat (PPA)/jour) aurait augmenté de 3 points de pourcentage en raison de la pandémie par rapport aux estimations pré-COVID-19 des niveaux de pauvreté en 2021. C’est bien le décor qui pousse ces jeunes africains à prendre leur sac à dos et prennent la destination des nations expropriatrices, assumant que la mobilité est un droit fondamental.

La plupart de nos Etats sont confrontés à des problématiques majeures : fort taux de chômage des jeunes favorisant l’économie informelle (65% de l’économie totale), l’antichambre de l’immigration clandestine ; manque de souveraineté alimentaire qui accentue la dépendance a l’importation de nos ressources vitales, constituant un terrible manque à gagner pour les caisses de nos Etats.

L’implication de la diaspora devient un maillon incontournable :  les transferts de fonds étant d’une grande importance pour l’économie sénégalaise, représentant environ 2,6 milliards USD, soit 10,5 % du PIB du pays, et profitant à environ plus d’un quart des ménages sénégalais. Une étude de la Banque mondiale montre que la valeur totale des transferts transfrontaliers de personne à personne reçus par des canaux formels a augmenté de manière constante, à environ 6 % par an depuis 2010, y compris pendant la crise de la Covid-19.  

Le Sénégal est bien à la croisée des chemins car disposant d’intellectuels aguerris, d’une jeunesse d’idée, diaspora diversifiée avec des profils dans   tous les domaines de compétences et l’offre politique par conséquent doit être enrichie par de nouveaux acteurs qui viennent servir et non se servir pour adopter la politique autrement.

Des indépendances à nos jours l’offre s’arrêterait à une classe assez élitiste de l’épopée socialiste, l’état était structuré et organisé dans toutes ces diversités ethniques avec rigueur et bonne gouvernance comparée aux dernières dérives. L’éducation était une priorité et nos institutions jouaient bien leur rôle de consultation et même les prémisses des états généraux de l’éducation et de la formation (EGEF – 1981) étaient avancées, sans jamais aboutir. 

L’homosenegalensis   était un excellent produit primé dans le monde entier et le Président Abdou Diouf avait su ouvrir les vannes de la démocratie par la création de nombreux partis politiques mais son règne a été plombé par des programmes d’ajustement structurel imposés par les bailleurs de fonds comme la banque mondiale.

En 2000 Le Pape du Sopi accéda au pouvoir sous des signaux verts et des projets clés en main par une belle alternance et finit par imposer un régime libéral.

Mme Fatou Matar Diop Experte consultante en commerce international Présidente FLD Femmes leader issues de la diaspora

Il a surtout réussi à enclencher de grands projets d’infrastructures et éclore une certaine classe politique par la fidélité et non le mérite d’où le fameux adage « khaliss ken douko ligueuye daniou koye lidieuntIi » 

S’en est suivi l’avènement du Président Macky Sall né après les indépendances avec un cursus 100% Galsen qui a rampé en bon talibé devant son mentor jusqu’à prendre la destinée de notre pays.

De Yonou Yokoté au PSE, l’élève continue dans le même sillage que son prédécesseur en achevant certains grands projets mais sous son magistère l’équité sociale et territoriale sont devenues des réalités palpables dans un certain sens.

Il est vrai que de nombreux feuilletons et incidents politico-judiciaires ont marqué les Sénégalais mais sa non candidature aux prochaines échéances restera gravée dans les annales de l’histoire politique mais surtout aidera nos concitoyens à choisir et non déchoir. Ce changement tant attendu doit commencer par nous-même » Kou Khamoul fo dieum delou fa nga diogue « Nous devons revenir aux fondamentaux de la république et faire face à nos responsabilités en bannissant l’individualisme l’incivisme, l’indiscipline notoire, l’anarchie, la méchanceté gratuite la corruption et le détournement d’objectifs des fonds publics etc…Retour à nos valeurs ancestrales de JOM, DIOMBALE KERSA, DIOUP AK DIOUBAL

Sengal dafa Wara nekh (ci nieupp)

Mme Fatou Matar Diop
Experte consultante en commerce international
Présidente FLD
Femmes leader issues de la diaspora

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