Le mouridisme, modèle incontournable de réussite, de vision d’intégration sociale compte parmi ses adeptes de grands érudits tels que Serigne Gana Messere qui fait partie de de ces grands noms du mouridisme qui contribuent à faire connaître la vie et les écrits du fondateur du mouridisme, le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
C’est un savant et un exégète de cette confrérie que reçoit Mame Coumba DIA dans votre émission CONFIDENCE qui, pour la circonstance s’est rendue dans la capitale du mouridisme.

Conférencier hors normes, Serigne Gana Messere se présente comme un talibé de Serigne Touba pure souche, qui fait des recherches sur la vie du fondateur du mouridisme afin de mieux éclairer la lanterne des disciples de cette tarikha.
Comme tout jeune, il a fréquenté l’école coranique puis a suivi des cours dans un établissement franco-arabe; comme il fallait s’attendre cet entretien sera truffé de citations et de références aux écrits et à la vie de Serigne Touba.
Son choix de devenir conférencier de l’œuvre de Serigne Toube, il le justifie par son appartenance à cette confrérie et son amour pour Khadim Rassoul mais il s’empresse d’ajouter que nul ne peut maîtriser la vie de Khadim Rassoul. En 2003 il commence à parler de Serigne Touba à la radio. Difficile mission car il faut maîtriser ce que tu dis et avec le niveau des invités il fallait avoir une certaine érudition. D’ailleurs après sa première émission il a reçu de nombreux retours de la part de plusieurs personnes qui lui ont demandé de se former davantage et de faire plus de recherches sur la vie et l’œuvre de Serigne Touba.

Le conférencier hors normes, Serigne Gana Messere
Dans sa grand humilité, Serigne Gana Messere dit qu’il est conscient qu’il ne maîtrise pas l’entièreté de l’œuvre de Serigne Touba, c’est pourquoi il est toujours prêt à recevoir des correctifs de personnes plus “savantes” que lui.
Le conférencier ne fréquente pas certains endroits, il est plutôt casanier de peur de fréquenter des personnes qu’il ne faut pas, il ajoute que c’est un enseignement du Cheikh.
Dans sa tendre enfance il a appris aussi le métier de tailleur, profession qu’il exercera avant de se concentrer sur son actuel “emploi” (conférencier). Il fut aussi un pratiquant des arts martiaux spécifiquement le Karaté.
Serigne Gana dit vivre convenablement de son métier et est prêt à s’amender si jamais il se trompait dans ses enseignements malgré ses 23 ans de carrière dans l’enseignement des préceptes du mouridisme.

Mame Coumba DIA, très élégante dans son grand boubou
Serigne Gana dit ne rien regretter de sa vie passé, il assume tout. Il pleure aussi souvent en pensant à Serigne Touba avec lequel il vit une relation très particulière même s’il n’est plus de ce bas monde. C’est une relation spirituelle très particulière.
Désormais il prend le parti de se consacrer entièrement à son métier de conférencier. Il n’est ni entrepreneur, ni autre chose. Sa vie c’est Serigne Touba.
Son plus grand souhait serait d’implanter des écoles coraniques un peu partout dans la sainte ville de Touba.
Pendant la période du Magal, il suivra les recommandations de Serigne Touba, il achètera ce dont il est capable comme tous les talibés dans le but d’accueillir les pèlerins.
Serigne Touba est l’homme qu’il aime et qu’il vénère le plus au monde.
Dans les numéros de CONFIDENCE qui vont suivre vous pourrez suivre d’autres personnalités de la cité religieuse du mouridisme.
Senepeople souhaite un bon magal à tous et que toutes les offrandes faites et toutes les prières formulées soient source de paix, de stabilité, de prospérité et de dignité pour toute l’humanité.
