Dans un scénario quasi inimaginable après leur parcours en dents de scie durant la phase de poules, la Côte d'Ivoire a créé la sensation en s'adjugeant le titre de champion d'Afrique. Les Éléphants, sous la houlette d'Emerse Faé, ont prouvé que le football est un sport où la détermination et la stratégie payent toujours. Surpassant les attentes, l'équipe hôte a su élever son niveau de jeu au moment le plus crucial, offrant à la nation un triomphe historique.
Le dimanche, au stade Alassane Ouattara d'Epimpé, la finale tant attendue opposait la Côte d'Ivoire au Nigeria, deux géants du football africain. Malgré un début de match où les Nigérians semblaient avoir l'avantage, notamment grâce à un but de William Ekong à la 38e minute, les Éléphants n'ont pas flanché. Franck Kessié, d'une tête précise à la 63e minute, a remis les deux équipes à égalité, insufflant un nouvel espoir dans le cœur de ses compatriotes.
La consécration est venue à la 81e minute, un moment gravé à jamais dans l'histoire du football ivoirien. Sébastien Haller, l'attaquant vedette, a su déjouer la défense nigériane pour placer un coup de tête imparable, concrétisant l'effort collectif de son équipe. Ce but, issu d'un centre millimétré de Simon Edingra, a non seulement surpris le gardien adverse mais a également scellé le destin de la rencontre, offrant à la Côte d'Ivoire son troisième sacre continental.
Cette victoire, loin d'être seulement un exploit sportif, symbolise la résilience et la capacité de rebond de la sélection ivoirienne. Après une entrée en matière qui laissait présager le pire, les Éléphants ont su réécrire leur destin, démontrant que la passion, l'unité et la stratégie sont les véritables clés du succès. Le triomphe de la Côte d'Ivoire au championnat d'Afrique de football est un message d'espoir et de persévérance, prouvant une fois de plus que rien n'est jamais joué d'avance dans le monde du sport.